Les bonnes pratiques de la Ville de Garges-lès-Gonnesse

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Quel est l’engagement de la Ville de Garges-lès-Gonesse pour la lutte contre les violences faites aux femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes ?

Dès le début du mandat en 2020, nous avons souhaité nous engager en faveur à la fois, de l’égalité entre les femmes et les hommes, et dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Nous avons au sein de la municipalité mis en place un certain nombre de mesures concrètes pour agir dans le cadre de ces deux sujets primordiaux. L’égalité femmes-hommes est un des axes importants du contrat de Ville adopté par la municipalité. Il est également présent comme priorité dans l’Agenda 21 de la Ville.

Avec les structures de la Ville, comme les centres sociaux ou la maison des langues, la Ville œuvre en faveur de la diffusion des valeurs et principes relatifs à l’égalité femmes-hommes. Cela représente également un vrai un travail de prévention contre les violences faites aux femmes.

L’engagement de la Ville se fait aussi aux côtés des associations, qui sur le terrain, agissent auprès des familles. La Ville soutient plusieurs associations qui œuvrent sur notre territoire. Nous savons leurs actions précieuses. Nous travaillons ainsi avec l’association Mon âme sœur, ainsi qu’avec l’association Du côté des Femmes qui intervient sur des temps de formations organisés par la Ville à l'attention des élu·es et des agent·es. La Ville soutient également le centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF) qui effectue un travail remarquable d’accompagnement et d’orientation.

Comment le projet de former les élu·es et les cadres des services à lutter contre les violences faites aux femmes au niveau local a-t-il germé ? En quoi l’engagement politique de la Ville a permis d’impulser ces deux temps de formations ?

La collectivité est particulièrement vigilante sur le sujet avec ses agent·es. Elle met en place un accompagnement psychologique pour tout·e agent·e qui aurait été victime de harcèlement ou toutes autres formes de violences. Elle met par ailleurs en place également toutes les mesures de protections que la situation requiert.

Mais nous avons souhaité poursuivre notre engagement sur le sujet. Afin de mieux comprendre le sujet des violences faites aux femmes, il semblait indispensable de se former. C’est ce qui a été rendu possible grâce au Centre Hubertine Auclert.

Pour ces deux formations, quels publics étaient présents et quels étaient les objectifs de travail ?

Le sujet des violences faites aux femmes est un sujet complexe qui a longtemps été placé sous silence. Fort heureusement, la parole se libère et de plus en plus de femmes portent plainte contre leur agresseur. Nous savons que derrière cette libération de la parole, il y a tout un accompagnement qui est fait de ces femmes. C’est un sujet complexe que nous avons souhaité très vite mieux comprendre.

À Garges-lès-Gonesse, nous faisons de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité. C’est pourquoi, il était important de former à la fois les élu·es et les cadres qui sont finalement les personnes qui impulsent la politique de la Ville. Dans ce cadre, nous avons sollicité le Centre Hubertine Auclert pour organiser deux journées de formation en février et mars 2022 intitulées « Agir efficacement contre les violences faites aux femmes au niveau local ».

Notre objectif en participant à ces formations était de mieux comprendre pour adopter une politique efficace en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. Agir efficacement, nécessite une connaissance du sujet.

Quels enseignements avez-vous tirés de ces formations ?

Cela a-t-il permis de créer une nouvelle dynamique de travail ou d’inciter la Ville à penser de nouveaux projets de manière transversale pour lutter contre les violences faites aux femmes au niveau local ?

Ces heures de formation ont permis de sensibiliser des agent·es de tous les services et élu·es sur un sujet critique à tous les échelons de notre société. Elles ont permis de confirmer la volonté d’intégrer l’égalité femmes-hommes dans les pratiques professionnelles de la Ville mais aussi de repérer les situations de violences sexistes ou sexuelles et d’agir en conséquence. La Ville est par ailleurs engagée à poursuivre la réflexion pour agir toujours de manière concrète dans la lutte contre toutes les formes de violences envers les femmes, et cela, toujours en lien avec les associations du territoire.

Pour mieux comprendre l’ampleur de cette problématique et pouvoir apporter des réponses adaptées, nous avons la volonté de créer un observatoire local des violences faites aux femmes. Et parce que nous pensons que la sensibilisation ne se fait pas que le 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous souhaitons lancer des temps forts tout au long de l’année et à l’attention de tous les publics.