Ce numéro de Nouvelles Questions Féministes traite du problème des violences masculines contre les femmes, déjà oulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes, en tirant profit de l’institutionnalisation des recherches sur les violences qui ont permis la multiplication des enquêtes quantitatives.
Ce numéro de Nouvelles Questions Féministes traite du problème des violences masculines contre les femmes, déjà oulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes, en tirant profit de l’institutionnalisation des recherches sur les violences qui ont permis la multiplication des enquêtes quantitatives. Ils interrogent ainsi le lien entre l’appartenance de classe des auteurs de viol et leur comparution devant la justice; le poids des violences conjugales dans les décisions reproductives - interrompre sa grossesse ou non -; le lien entre l’orientation sexuelle des femmes et leur exposition aux violences sexuelles; la prétendue symétrie entre les violences féminines et masculines au sein du couple; l’écart entre la réalité des homicides conjugaux et l’image euphémisée du crime passionnel. A partir de terrains français, italien, états-unien et canadien, ces articles confirment empiriquement ce qui était parfois resté à l’état d’intuition ou d’hypothèse, faute de moyens scientifiques pour les étayer. Ils invitent à penser des politiques publiques innovantes, tant au niveau de la formation des professionnels que de la production de statistiques sur les violences.
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