Ouvrage / Périodique
Un troussage de domestique
Féminisme
Lutte contre les violences faites aux femmes
Prévention des comportements sexistes & des violences
Violences dans l'espace public
Violences physiques
Violences sexuelles
Femme
Homme
Description

Ce livre s'adresse à un large public, celui qui a suivi l'«affaire DSK» et analyse les réactions à l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York le 14 mai 2011, puis à son inculpation. Ces réactions, qui ont été majoritairement celles de ses amis politiques, révèlent en fait l'attitude sexiste de la majorité des hommes politiques et journalistes français. Ceux-ci ont commencé par déclarer qu'il ne pouvait en aucun cas être coupable des faits qui lui sont reprochés, parce qu'il en serait incapable.

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Disponibilité
Au centre Hubertine Auclert
Support
papier
Description complète

Ce livre s'adresse à un large public, celui qui a suivi l'«affaire DSK» et analyse les réactions à l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York le 14 mai 2011, puis à son inculpation. Ces réactions, qui ont été majoritairement celles de ses amis politiques, révèlent en fait l'attitude sexiste de la majorité des hommes politiques et journalistes français. Ceux-ci ont commencé par déclarer qu'il ne pouvait en aucun cas être coupable des faits qui lui sont reprochés, parce qu'il en serait incapable. Ils ont exprimé une incrédulité totale quant à la possibilité même du crime et ont comparé la situation faite à DSK à un véritable calvaire. La possibilité même du crime a été déniée : soit parce que l'accusation du procureur était fausse – ce qui revenait à dire que la femme de chambre qui l'avait dénoncé mentait –, soit parce qu'aux USA on confond sexualité et crime.
Son inculpation a été présentée comme l'effet du puritanisme qui refuse tout ce qui est sexuel. La contrainte impliquée par le viol a été niée, euphémisée ou minimisée. Politiques et journalistes ont fait passer le caractère sexuel des faits reprochés à DSK dans la case de la «vie privée», qui ne regarde pas la justice, des «mœurs» et des choix personnels qui ne regardent pas la loi.Les féministes auteures de ce livre mettent en cause ces propos qui assimilent le viol à la vie privée, au libertinage, à la liberté sexuelle. Elles affirment que la présomption de véracité de la victime « présumée » doit être tout autant préservée que la «présomption d'innocence» du suspect. Que le viol existe, et que le consentement des deux parties n'est pas un ornement dont on peut se passer, une cerise sur le gâteau, mais la ligne de partage entre un acte licite et un acte criminel. Enfin, les auteures se demandent si ces propos ne révèlent pas un refus, de la part de la société française, de la loi française, pour laquelle cette ligne de partage est aussi fondamentale que pour la loi états-unienne.

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Public(s) cible(s)
Adolescent·es
Étudiant·es
Professionnel·les de l'éducation
Professionnel·les de la santé
Élu·es et agent·es des collectivités et de l’administration
Auteur·trice·s
Audrey Pulvar
Christelle Hamel
Christine Delphy
Emmanuelle Piet
Gisèle Halimi
Joan W. Scott
Natacha Henry
Sylvie Tissot
Titiou Lecoq
Clémentine Autain
Jenny Brown
Sophie Courval
Rokhaya Diallo
Mona Chollet
Sophie Courval est journaliste
Béatrice Gamba
Michelle Guerci
Sabine Lambert
Claire Levenson
Marie Papin
Les Tumultueuses
Najate Zouggari
Année de publication
2011
Date de mise à jour
02/03/2023 18:39

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