Pour cette troisième édition, la HAS a choisi de construire son analyse prospective annuelle du système de santé autour du sexe et du genre, deux facteurs qui influent sur notre sensibilité aux maladies, leur expression, nos parcours de santé et de vie, ainsi que sur nos comportements en tant qu’usagers comme en tant que professionnels.
La biologie joue un rôle capital en santé, pourtant le sexe peine à être pris en considération dans les stratégies de santé publique. Le genre est aussi souvent négligé, y compris dans les stratégies d’accompagnement social.
Pour cette troisième édition, la HAS a choisi de construire son analyse prospective annuelle du système de santé autour du sexe et du genre, deux facteurs qui influent sur notre sensibilité aux maladies, leur expression, nos parcours de santé et de vie, ainsi que sur nos comportements en tant qu’usagers comme en tant que professionnels.
La biologie joue un rôle capital en santé, pourtant le sexe peine à être pris en considération dans les stratégies de santé publique. Le genre est aussi souvent négligé, y compris dans les stratégies d’accompagnement social. Souvent les politiques publiques cherchent peu à tenir compte de l’influence de ces deux facteurs ; parfois, au contraire, elles sont trop restrictives dans les cibles qu’elles visent au risque de creuser voire de créer des inégalités de santé.
Sexe et genre sont souvent indissociables, et agissent en complément d’autres facteurs clés pour notre santé. Comprendre leur influence nécessite une analyse fine et la mobilisation d’approches nouvelles en santé. Les constats qui ressortent de ce rapport mettent en évidence qu’il nous faut, dans certains cas, construire collectivement des outils tenant compte de nos différences. Nos normes administratives, les règles des essais cliniques, les recommandations aux professionnels des secteurs sanitaire, social et médico-social, leurs formations enfin doivent davantage tenir compte des spécificités de chacun.