« Quand j’avais 14 ans, on m’appelait garage à bites ». Sur cette anecdote, Coline de Senarclens dresse le parcours qui l’a mené à s’engager contre le slutshaming, ces appellations qui stigmatisent autant les femmes qui ne sont pas dans le cadre hétéro-sexuel conventionnel que tous autres individus qui en « dévient » (lesbiennes, gays, personnes trans). Par ces appellations, la culture du viol se légitime. « Tu l’as bien cherché » dit-on souvent à celles et ceux que l’on accuse d’avoir provoqué leur agresseur-euse.
« Quand j’avais 14 ans, on m’appelait garage à bites ». Sur cette anecdote, Coline de Senarclens dresse le parcours qui l’a mené à s’engager contre le slutshaming, ces appellations qui stigmatisent autant les femmes qui ne sont pas dans le cadre hétéro-sexuel conventionnel que tous autres individus qui en « dévient » (lesbiennes, gays, personnes trans). Par ces appellations, la culture du viol se légitime. « Tu l’as bien cherché » dit-on souvent à celles et ceux que l’on accuse d’avoir provoqué leur agresseur-euse. Face au désinvestissement des institutions publiques, comme l’école, qui se font les garants de la politique de l’exclusion et du recadrage moral, Coline de Senarclens propose des pistes pour lutter et informer contre le slutshaming et envisage les réseaux sociaux et internet comme médias à investir.