Statistiquement, il est aisé de constater que les services de communication, au sein des directions de la Mairie de Paris, sont essentiellement constituées de femmes. Cette étude sociologique propose d'analyser l'activité-communication face à la féminisation des effectifs. On y met en évidence non seulement les manières de faire de la communication, de la penser, mais également, grâce à une mise en abyme signifiante, nous voyons les manières de parler de la communication et de son travail, quand on est une femme ou un homme, un-e "communicant-e".
Statistiquement, il est aisé de constater que les services de communication, au sein des directions de la Mairie de Paris, sont essentiellement constituées de femmes. Cette étude sociologique propose d'analyser l'activité-communication face à la féminisation des effectifs. On y met en évidence non seulement les manières de faire de la communication, de la penser, mais également, grâce à une mise en abyme signifiante, nous voyons les manières de parler de la communication et de son travail, quand on est une femme ou un homme, un-e "communicant-e". Dans une perspective butlérienne, l'acte de parole est ici pensé comme performatif : parler, c'est faire du genre.
Politiquement, l'étude aborde les notions de mixité, de parité, et de volontarisme des élus en matière d'égalité femmes-hommes au travail, et notamment dans la fonction publique.