La violence est ici considérée comme rapport de force unilatéral qui vise à assurer et à maintenir une forme de contrôle, une emprise, exercée dans la grande majorité des cas, par l'homme sur la femme. Cette violence, dans le cadre privé, touche tous les milieux sociaux et tous les âges, et peut être physique, sexuelle, psychologique et/ou économique, se caractérisant par la répétition d'actes dommageables, dont la gravité se trouve être accrue.
La violence est ici considérée comme rapport de force unilatéral qui vise à assurer et à maintenir une forme de contrôle, une emprise, exercée dans la grande majorité des cas, par l'homme sur la femme. Cette violence, dans le cadre privé, touche tous les milieux sociaux et tous les âges, et peut être physique, sexuelle, psychologique et/ou économique, se caractérisant par la répétition d'actes dommageables, dont la gravité se trouve être accrue.
S'il existe dans les sciences sociales françaises un nombre croissant d'articles, thèses et ouvrages à ce sujet, les recherches orientées vers les modalités de l'activité d'autres professionnel-le-s que les associations féministes et sociales, sont lacunaires. Les médecins, pourtant, sont des interlocuteurs privilégiés des femmes victimes de violences : quelle formation initiale est-elle dispensée aux étudiant-e-s en médecine en ce qui concerne les violences conjugales ?
Le travail de terrain effectué en ce sens questionne le processus par lequel les violences conjugales sont devenues un enjeu de santé publique, et deviennent un objet médical.