Ce 2e court-métrage sur les violences conjugales, dans le cadre de la campagne lancée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la COmmission en 2012 "Marie et Fred", aborde la violence physique, dans un continuum de violences avec la violence psychologique montrée dans le 1er film (Fred et Marie), les conséquences physiques, psychologiques et sociales des violences sur la victime, l'emprise psychologique de l'agresseur sur sa victime, qui l'empêche de se protéger et de fuir, mais aussi le rôle des aidant-e-s (une amie) et un parcours (réussi) de sortie des violences.

En 2011, le film « Fred et Marie » mettait en scène des personnages auxquels chacun et chacune pouvait s’identifier : une victime qui subit la violence, un auteur de violence, des ami-e-s témoins, en empathie ou indifférents, révoltés ou impuissants.
En 2012, le court-métrage « Marie et Fred » prend le parti de donner une vision positive de la victime et de mettre en évidence sa capacité à reprendre sa vie en main.

Ce film s'inscrit dans une campagne plus large sur les violences au sein du couple, dite "360°" avec deux spots TV, un court-métrage diffusé sur le web, un site Internet, deux spots radio, une campagne Facebook et des supports de communication papier (affiches, brochures). Les objectifs visés sont d’aider les victimes à activer leur capacité à reprendre le contrôle de leur vie, d’encourager les auteurs à se remettre en question, de sensibiliser le public au fait que la violence conjugale est un phénomène qui s’amplifie avec le temps, d’inviter à faire réagir celles et ceux qui se reconnaissent comme victimes, auteurs ou membre de l’entourage, de faire connaitre aux victimes, aux témoins, aux auteurs et aux professionnels, l’existence de la ligne d’écoute et les services qu’elle leur offre.