Un film soutenu par l'ACSE, Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances.
Coralie, Kahina, Moufida, adolescentes âgées de 13 à 18 ans, vivent en banlieue parisienne ou dans les quartiers nord de Marseille. Ici, elles interrogent leur rapport au langage, revendiquant leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe, mais disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion, au manque.
Un film soutenu par l'ACSE, Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances.
Coralie, Kahina, Moufida, adolescentes âgées de 13 à 18 ans, vivent en banlieue parisienne ou dans les quartiers nord de Marseille. Ici, elles interrogent leur rapport au langage, revendiquant leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe, mais disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion, au manque. Et puis, au sein de leur quartier, au-delà des mots des garçons qu’elles disent comme un masque qui les protège, elles dévoilent les enjeux intimes de cette stratégie langagière.
Interrogées par Hélène Milano, les adolescentes de Seine-Saint-Denis et des quartiers Nord de Marseille témoignent d'un rapport difficile au français qu'on parle en classe. Il n'est ni la langue parlée dans leurs familles, ni celle de la rue. Si, dans la rue, les filles parlent comme les garçons, c'est que dans ce monde brutal, il vaut mieux, expliquent-elle, inspirer la peur. Entre l'Esquive de Kechiche et Entre les murs de Cantet, Les Roses noires nous fait découvrir des visages, des sourires, des intelligences, des failles, des espoirs, tout ce qui constitue la vie et les rêves de jeunes filles qui, de leur cité, parlent à tout le monde.
Pour un travail en classe, le livret contient une approrche socio-didactique du documentaire, sur la prise en compte de la diversité linguistique à l'école.