Dans les années 1980-1990, et plus encore à partir des années 2000, ont émergé des courants féministes dits critiques, dissidents, autonomes, minoritaires, qui ont contribué à renouveler autant qu’à fragmenter l’espace complexe et hétérogène de la cause des femmes.
Par-delà leur grande diversité, tous se démarquent du féminisme « historique », dit occidental et dominant, et récusent sa prétention à l’universel.
Dans les années 1980-1990, et plus encore à partir des années 2000, ont émergé des courants féministes dits critiques, dissidents, autonomes, minoritaires, qui ont contribué à renouveler autant qu’à fragmenter l’espace complexe et hétérogène de la cause des femmes.
Par-delà leur grande diversité, tous se démarquent du féminisme « historique », dit occidental et dominant, et récusent sa prétention à l’universel. Tous critiquent son incapacité à prendre en compte la variété des expériences de domination et des stratégies d’émancipation des femmes et tous invitent à décentrer le regard et à « décoloniser le féminisme ». Au risque de la fragmentation des femmes en une « myriade de sous-catégories », d’une atomisation du combat féministe, d’une remise en question de l’universalité des droits des femmes ? Ce faisant, les féminismes critiques ont rouvert des débats parfois anciens portant sur l’unité et la diversité des féminismes.
Michelle PERROT : Féminisme pluriel
Alexandre JAUNAIT : Intersectionnalité : le nom d’un problème
Diane ROMAN : Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français
Pauline DELAGE : Genre et violence : quels enjeux ?
Isabelle ROME : La justice à l’épreuve des violences au sein du couple. Genèse d’une nouvelle politique publique
Camille FROIDEVAUX-METTERIE : Le féminisme et le corps des femmes
Brigitte GRÉSY : Temps, famille, discriminations professionnelles
Réjane SÉNAC : La mythologie de l’égalité : entre valeur républicaine et féminisme de l’altérité
Marie SCOT : Les nouveaux débats féministes