L’informatique est aujourd’hui, en France, un domaine majoritairement masculin qui est devenu depuis quelques décennies valorisé socialement et lucratif. Mais l’entrée des femmes dans les écoles d’ingénieur.e.s est très récente (années 1970) et “la féminisation [des professions intellectuelles et supérieures] n’a pas bouleversé la division traditionnelle du travail entre hommes et femmes” (Marry, 2004).
L’informatique est aujourd’hui, en France, un domaine majoritairement masculin qui est devenu depuis quelques décennies valorisé socialement et lucratif. Mais l’entrée des femmes dans les écoles d’ingénieur.e.s est très récente (années 1970) et “la féminisation [des professions intellectuelles et supérieures] n’a pas bouleversé la division traditionnelle du travail entre hommes et femmes” (Marry, 2004).
En effet, l’informatique est le secteur de l’ingénierie où la proportion de fille a le plus diminué depuis vingt ans, après avoir été en 1983 l’un des secteurs des écoles d’ingénieur.e.s le plus féminisé. Cela n’est pas dû au fait qu’il y aurait moins de filles faisant des études d’informatique, mais à l’arrivée massive des garçons dans cette filière dès qu’elle est devenue valorisée. L’informatique comme métier “masculin” est aussi une construction culturelle puisqu’en Malaisie les femmes sont majoritaires dans ce domaine: les recherches de Lagesen et Mellstrom montrent qu’en 2004, les femmes représentent 65% des effectifs du département d’informatique à Penang...