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Hubertine Auclert, portrait d'une suffragette
Féminisme
XIXe siècle
XXe siècle
Femme
Description

Emission "Il était une femme" du 30 septembre 2018 sur France Inter
Journaliste et militante féministe française, fervente républicaine, elle s'engage dans le mouvement pour défendre, de manière plus radicale, le droit des femmes et en particulier le droit de vote.
Née dans l'Allier, elle quitte le couvent dans lequel elle a grandi à la mort de ses parent.

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Emission "Il était une femme" du 30 septembre 2018 sur France Inter
Journaliste et militante féministe française, fervente républicaine, elle s'engage dans le mouvement pour défendre, de manière plus radicale, le droit des femmes et en particulier le droit de vote.
Née dans l'Allier, elle quitte le couvent dans lequel elle a grandi à la mort de ses parent. En 1873, elle adhère à "l'association pour le droit des femmes" présidée par Victor Hugo qui deviendra ensuite "La société pour le suffrage des femmes" en 1883, qui prône l'obtention de droits politiques, et pas seulement des droits civils comme ses consœurs de l'époque. Elle est connue pour s'être introduite dans une cérémonie de mariage avec quelques amies et avoir chahuté la cérémonie et dénoncé le devoir d'obéissance et de soumission au mari. Elle se présente aux élections en 1880, malgré l'inéligibilité des femmes à l'époque et fustige l'obligation de contribuer par les impôts, sans avoir le droit de prendre part aux décisions et d'exercer sa citoyenneté. Si l’administration exclut les femmes quand il s’agit de voter, et non quand il s’agit de payer des impôts, Hubertine estime que les femmes ne doivent pas être imposables et elle entame une grève de l’impôt.

Avec un siècle d’avance, bien avant les actuelles querelles attisées par les tenants d’un conservatisme linguistique, elle se bat pour la féminisation de la langue, pour des mots comme, par exemple : _témoin, avocat, électeur, député… "_L’omission du féminin dans le dictionnaire – écrit-elle - contribue, plus qu’on ne le croit, à l’omission du féminin dans le Code civil". Pourtant, grâce à ses nombreuses actions et pétitions, les vendeuses et les ouvrières obtiennent le droit de s’asseoir dans les grands magasins et les ateliers. En 1907, au conseil des prud’hommes, les femmes deviennent électrices puis éligibles. En 1908, les Françaises mariées obtiennent le contrôle de leurs propres salaires. En 1910, elle brise symboliquement une urne, avec Marguerite Durand, se présente comme candidate aux élections législatives, et appelle à un boycott des femmes du recensement, sous l'argument imparable : "si nous ne comptons pas, pourquoi nous compte-on ?"

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Public(s) cible(s)
Adolescent·es
Étudiant·es
Professionnel·les de l'éducation
Auteur·trice·s
France inter
Année de publication
2018
Date de mise à jour
02/03/2023 18:41