es femmes vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) subissent une double inégalité, à la fois territoriale et sexuée.
es femmes vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) subissent une double inégalité, à la fois territoriale et sexuée. Face à l’emploi, elles sont en effet dans une situation moins favorable que les hommes vivant dans les QPV et que les femmes des unités urbaines environnantes :• le taux d’emploi des femmes âgées de 15-64 ans résidant en QPV est de 39,8 % (contre 48,2% pour les hommes en QPV et 61,6 % pour les femmes résidant dans les unités urbaines environnantes) ;• en 2014, 36,8 % des femmes salariées résidant en QPV sont à temps partiel (contre 30,2% hors QPV) et pour 46,7 % d’entre elles ce temps partiel est subi ;• 24,1 % des familles en QPV sont monoparentales contre 15,7 % des familles des autres quartiers. Dans 88,6 % des cas, le parent est une femme (contre 87,1 % dans les unités urbaines environnantes) ;• 29,7% des femmes en QPV sont immigrées : elles connaissent les mêmes difficultés vis-à-vis de l’emploi que les non immigrées mais de manière plus intense (que ce soit pour le taux d’activité, le chômage, le temps partiel) ;• des freins spécifiques aux femmes compliquent l’accès à l’emploi par rapport aux hommes, notamment ceux liés à la conciliation des temps de vie et la garde des enfants. Or, l’accès à l’emploi des femmes constitue un levier majeur pour l’accès à l’autonomie, au logement, au soin et pour réduire la précarité. C’est pourquoi il est indispensable de mener des actions favorisant l’insertion professionnelle des femmes résidant en QPV.