Chaque année, 3 millions de filles de moins de 15 ans risquent l’excision à travers le monde. On estime à 53 000 le nombre de femmes excisées vivant en France, 500 000 dans l’Union européenne, 140 millions ailleurs… Pour elles, l’accès à la réparation est une avancée qui peut changer leur vie… La photographe Catherine Cabrol, de l'association Libre Vue, signe les portraits de cette exposition. Elle témoigne : "Un jour, j’ai eu la chance de rencontrer Khady Koïta. Je la filmais, elle me parlait avec précision des souvenirs de son excision, de son mariage forcé et de son engagement.
Chaque année, 3 millions de filles de moins de 15 ans risquent l’excision à travers le monde. On estime à 53 000 le nombre de femmes excisées vivant en France, 500 000 dans l’Union européenne, 140 millions ailleurs… Pour elles, l’accès à la réparation est une avancée qui peut changer leur vie… La photographe Catherine Cabrol, de l'association Libre Vue, signe les portraits de cette exposition. Elle témoigne : "Un jour, j’ai eu la chance de rencontrer Khady Koïta. Je la filmais, elle me parlait avec précision des souvenirs de son excision, de son mariage forcé et de son engagement. Ce fut un choc pour moi et aussi un déclic... J’ai lu son livre Mutilée et puis j’ai rencontré Aminata, Nana, Coumba, Diaryatou… Toutes ces rencontres m’ont donné envie d’aller plus loin, de partager avec un large public leurs témoignages, leurs douleurs, leurs espoirs afin de transmettre ce qui ne se dit pas ou si peu : parler clairement de l’excision et de sa réparation." Cette série de portraits met en scène des femmes excisées, ainsi que des femmes et des hommes qui agissent contre l'excision et pour la réparation des victimes.
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Comment accéder à la ressource ?
http://catherinecabrol.com/fr/project/p_36 Contacter l'association Libre Vue : http://www.librevue.org/qui_sommes_nous.php