Spectacle vivant
Et si on parlait de la 1ère guerre mondiale autrement....
Féminisme
Égalité femmes-hommes
XXe siècle
Élargissement des choix d’orientation & de métiers
Histoire
Femme
Description

Un hommage émouvant, ironique, engagé aux femmes de 1914

Hommage vibrant aux femmes qui ont pris le relais des hommes partis au front entre 1914 et 1918.

L’Armée des Silencieuses, montage théâtral conçu et mis en scène par Catherine Thibout-Leroux, évoque la place sociale des femmes françaises avant, pendant et après la première guerre mondiale. La parole est donnée à celles dont le Maréchal Joffre disait alors « Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre ».

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Un hommage émouvant, ironique, engagé aux femmes de 1914

Hommage vibrant aux femmes qui ont pris le relais des hommes partis au front entre 1914 et 1918.

L’Armée des Silencieuses, montage théâtral conçu et mis en scène par Catherine Thibout-Leroux, évoque la place sociale des femmes françaises avant, pendant et après la première guerre mondiale. La parole est donnée à celles dont le Maréchal Joffre disait alors « Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre ».

Sur scène, deux comédiennes, Christine Bétourné et Marine Foutry prêtent vie à des figures historiques passionnantes comme à des inconnues dont le quotidien fut bouleversé par la guerre : ouvrières, paysannes, féministes de la première heure, pacifistes ou espionnes, anonymes ou mondialement célèbres, telles Marie et Irène Curie, Louise de Bettignies… et s’interrogent avec humour sur le regard de la société sur ces femmes.

Pourquoi en parler 90 ans plus tard ?

L’histoire des luttes féministes françaises est bien souvent réduite dans l’inconscient collectif au mouvement des suffragettes du début du siècle dernier, et au MLF des années 70. Dans les deux cas, l’image d’Epinal associée à ces mouvements est celle d’une femme vociférante, « inconvenante », mauvaise mère, mauvaise épouse, se mêlant de ce qui ne la regardait pas… Les clichés ont la vie dure ! Il suffit de regarder les appellations volontairement outrancières des mouvements féministes d’aujourd’hui («Ni putes ni soumises», «Les chiennes de garde»…) pour comprendre que rien n’est définitivement acquis et qu’il faut continuer à lutter : lutter pour la parité politique, pour l’égalité salariale, pour l’accès aux responsabilités économiques ou politiques importantes, pour la protection de la dignité des femmes…

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A qui en parler ?

A nos aînées qui menèrent un combat formidable pour les générations futures au mépris des conventions sociales et des regards goguenards et parfois de leur survie, pour les en remercier. A nos concitoyennes, encore et toujours écartelées entre obligations de réussite professionnelle et familiale et aspirations personnelles. A nos filles surtout confrontées plus que jamais à la dictature de la beauté, aux diktats religieux d’un autre âge, à l’égoïsme d’une société individualiste et aux dangers du repli sur soi, mais aussi aux défis d’une société mondialisée en recherche d’elle même et d’un avenir cohérent et mieux partagé.

Durée 1h – A partir de quatorze ans.

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Public(s) cible(s)
Professionnel·les de l'éducation
Élu·es et agent·es des collectivités et de l’administration
Date de mise à jour
02/03/2023 18:38