Résultats d'une enquête inédite menée par l'IFOP pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes auprès de 12 139 personnes en France sur les violences subies au sein du couple pendant le premier confinement du printemps 2020.
Pour les associations du réseau Solidarité Femmes, le premier confinement a marqué une augmentation des sollicitations, et des situations plus anxiogènes, plus urgentes. Ce ressenti est objectivé par l’enquête flash menée par l’Ifop. Au terme de ce sondage, on découvre que 9% des femmes disent avoir été victimes de violences conjugales.
Résultats d'une enquête inédite menée par l'IFOP pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes auprès de 12 139 personnes en France sur les violences subies au sein du couple pendant le premier confinement du printemps 2020.
Pour les associations du réseau Solidarité Femmes, le premier confinement a marqué une augmentation des sollicitations, et des situations plus anxiogènes, plus urgentes. Ce ressenti est objectivé par l’enquête flash menée par l’Ifop. Au terme de ce sondage, on découvre que 9% des femmes disent avoir été victimes de violences conjugales. Pour 30% d’entre elles, les violences ont débuté pendant le confinement.
On retiendra plusieurs données frappantes :
-1 femme sur 10 a été victime de violences conjugales pendant le confinement
-Et pour le tiers d'entre elles, cela a démarré pendant le confinement
-1 victime sur 2 n'ose pas en parler à un.e proche et malheureusement même deux femmes sur trois dans les zones périurbaines
-1 victime sur 10 seulement va porter plainte L’absence de réaction peut s’expliquer par la difficulté de quitter le domicile avec des enfants : 24% des victimes sont mères et subissent des pertes de ressources liées aux violences 1 femme sur 3 ne voit aucune issue aux violences dont elle est victime...
-... et sans surprise, presque une femme retraitée sur deux
-20% des victimes ont craint pour leur vie, 21% ont rencontré des difficultés professionnelles, et 26% ont subi des problèmes de santé liés aux violences.
Pour Françoise Brié, directrice générale de Solidarité Femmes « les agresseurs ont utilisé le confinement pour augmenter leur contrôle et les violences. Le face à face permanent a amené des femmes à s’exprimer pour la première fois mais nous avons également constaté des situations urgentes particulièrement graves pour les femmes »
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Comment accéder à la ressource ?
Télécharger l'étude : https://www.solidaritefemmes.org/upload/FNSF-IFOP-2021.pdf
Télécharger le communiqué: https://www.solidaritefemmes.org/upload/CP-FNSF-IFOP-16.03.2021-WEB.pdf