Des études montrent que, au niveau mondial, la moitié des travailleurs de l’industrie des produits de la mer et de l’aquaculture sont des femmes et que ces femmes occupent de façon prépondérante des postes peu qualifiés, peu valorisés et peu rémunérés. Elles sont absentes des postes à l’autre bout de la chaine de valeur, les postes de pouvoir étant occupés en grande majorité par des hommes.
Des études montrent que, au niveau mondial, la moitié des travailleurs de l’industrie des produits de la mer et de l’aquaculture sont des femmes et que ces femmes occupent de façon prépondérante des postes peu qualifiés, peu valorisés et peu rémunérés. Elles sont absentes des postes à l’autre bout de la chaine de valeur, les postes de pouvoir étant occupés en grande majorité par des hommes. La participation des femmes à cette importante économie est mal appréhendée, leur contribution à la création de richesses bien peu reconnue et, dans tous les pays, la distribution des rôles, des pouvoirs et des bénéfices entre les deux sexes reste inéquitable.
Les discriminations et les inégalités de genre ont gagné en visibilité au cours de ces dernières années et les revendications des femmes se sont intensifiées, mais ces questions ne sont toujours pas considérées comme prioritaires par les industries des produits aquatiques.
C’est dans ce contexte que l’association WSI a été créée en 2016 pour faire entrer les inégalités de genre dans les débats au sein des filières de la pêche et de l’aquaculture.
WSI a mené une enquête « L’égalité femmes/hommes dans l’industrie des produits aquatiques » pour recueillir les points de vue et expériences d’hommes et de femmes professionnel.le.s de ces filières et collecter leurs suggestions pour des pistes d’amélioration. Ce projet a aussi contribué à sensibiliser les répondant.e.s au sujet.
Rappelons qu’il y a environ 20 ans les ressources marines se trouvaient dans un état critique, et malgré les alertes répétées des scientifiques à propos de cette situation alarmante, la majorité des parties prenantes a longtemps choisi de fermer les yeux. Aujourd’hui, ignorer la question de la durabilité de l’exploitation des ressources n’est plus une option.
De même, nous pensons que la lutte contre les inégalités de genre prégnantes dans l’industrie des produits de la mer ne fait que commencer et qu’elle sera intégrée dans les politiques publiques et privées jusqu’à apparaître dans les rapports RSE (responsabilité sociale des entreprises). A l’instar de la surexploitation des ressources aquatiques, le sujet ne saurait continuer d’être ignoré.