« Je ne pense pas qu’il arrive souvent que des femmes apostrophent des hommes seuls dans la rue, leur proposent un "plan cul" ou s’informent du montant qu’ils demandent pour une petite gâterie. Je ne pense pas que des hommes craignent de traverser un groupe de femmes buvant un verre en terrasse. Je ne pense pas que les hommes soient familiers des insultes sexistes ni des compliments qui virent à l’insulte si on ne répond pas. C’est pour ça que je suis féministe, je crois. Pas parce que je n’aime pas être une femme. Pas parce que je n’aime pas les hommes.
« Je ne pense pas qu’il arrive souvent que des femmes apostrophent des hommes seuls dans la rue, leur proposent un "plan cul" ou s’informent du montant qu’ils demandent pour une petite gâterie. Je ne pense pas que des hommes craignent de traverser un groupe de femmes buvant un verre en terrasse. Je ne pense pas que les hommes soient familiers des insultes sexistes ni des compliments qui virent à l’insulte si on ne répond pas. C’est pour ça que je suis féministe, je crois. Pas parce que je n’aime pas être une femme. Pas parce que je n’aime pas les hommes. Mais parce que je voudrais ne pas être vue comme un objet, comme une proie, comme un sexe, mais bien comme un être humain. »
Dans un dialogue avec sa fille adolescente, Nadia Geerts aborde le féminisme sous toutes ses coutures, avec comme fil conducteur le refus de toute réduction de l’individu à son sexe. Car le féminisme est avant tout un humanisme.
Universalisme ou différentialisme ? Féminisme et laïcité ? Et le genre dans tout ça ? Faut-il être fière d'être une femme ? Libération sexuelle et prostitution. Le féminisme à l'épreuve du religieux. Menaces sur les droits des femmes. Défendre les femmes, ou défendre une idée ? Parité, mixité ou entre soi ? Toutes ces questions, et d'autres encore, l'auteur les aborde dans un dialogue avec sa fille adolescente. L'occasion d'une balade dans l'histoire du féminisme, d'Olympe de Gouges aux Femen, en passant par les suffragettes. Avec comme fil conducteur l'exigence du refus de toute réduction de l'individu à son sexe. Car le féminisme est avant tout un humanisme