C’est un temps où l’avortement est un délit. C’est aux lendemains de mai 68, que dans le monde, mais aussi en France, naissent les mouvements de libération de la femme. D’abord une poignée, elles sont très vite des milliers puis des millions à se rassembler, militer, revendiquer de nouveaux droits et libertés au sein de la société. Lors des meetings et débats, on commence à parler librement du corps, de la sexualité, de la maitrise du temps et aussi de l’avortement.
C’est un temps où l’avortement est un délit. C’est aux lendemains de mai 68, que dans le monde, mais aussi en France, naissent les mouvements de libération de la femme. D’abord une poignée, elles sont très vite des milliers puis des millions à se rassembler, militer, revendiquer de nouveaux droits et libertés au sein de la société. Lors des meetings et débats, on commence à parler librement du corps, de la sexualité, de la maitrise du temps et aussi de l’avortement. C’est notamment grâce à ces militantes que ce tabou devient débat, évolution dont, pourtant, ces messieurs, largement majoritaires sous les ors de la République, refusent de débattre.
C’est à Bobigny, durant ce procès, que l’histoire va changer de cap. En cet automne 1972, avocats, témoins, accusés vont mettre en lumière ce drame social que constitue l’enfant non choisi et non désiré, qui frappe chaque année entre 500 000 et un million de femmes. C’est ce procès qui ouvrir la voie à l’une des plus grandes conquêtes de la femme : un enfant, quand je veux, et si je veux !