Le Centre Hubertine Auclert rejoint la coalition internationale de lutte contre les logiciels espions (stalkerwares), utilisés par des partenaires violents pour contrôler, traquer et harceler leurs conjointes.
Pendant le confinement, la dénonciation des violences conjugales s’est intensifiée et les cyberviolences sexistes et sexuelles ont explosé, notamment à travers les comptes fisha (des mouvements massifs de harcèlement sexiste et sexuel envers les jeunes filles) : le numérique offre en effet aux auteurs de violences conjugales des moyens faciles, accessibles et instantanés pour davantage surveiller, contrôler et humilier les femmes. Ces cyberviolences conjugales prennent la forme de contrôle, de surveillance, de harcèlement, de chantage, ou encore de pression économique ou administrative. Les logiciels espions font partie des moyens d’expression de ces violences et restent encore méconnus en France.